Hypokhâgne Joffre
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Message  Lila Jeu 9 Sep - 20:51

I - L’Antiquité

I) Caractéristiques de la poésie antique
· Sauf les discours/dialogues/histoire, la poésie recouvre la totalité du champ littéraire et une partie non-littéraire d’aujourd’hui => tout est écrit en vers (même les traités scientifiques)
· Elle repose sur le principe de l’imitation des autres auteurs : l’originalité n’est pas dans l’idée neuve mais dans la capacité d’inventer en imitant, ie de donner un éclairage nouveau à des motifs connus ou à les associer de manière nouvelle. Le plaisir du lecteur réside dans la reconnaissance du modèle et l’écart entre l’œuvre et ce modèle.
· L’universalité : les états d’âme, le moi ne sont d’importance que pour l’individu et celui-ci n’intéresse que s’il illustre un schéma général, un sentiment défini par le patrimoine.
· L’inspiration : le poète n’est pas un artisan qui fabrique, il est un artiste inspiré pas les Muses : cet état de jubilation, d’agitation intérieure s’appelle « thumos » en grec, « furor » en latin.
Platon à ce propos affirme que « ce n’est pas par art, mais par inspiration et suggestion divine que tous les grands poètes composent […] ils sont hors d’eux-mêmes […] transportés et possédés […] Le poète ne peut créer avant de sentir l’inspiration, d’être hors de lui et de perdre l’usage de sa raison […] Chacun d’eux ne peut que réussir dans le genre où la muse le pousse ; en effet, s’ils savaient traiter par art un sujet particulier, ils sauraient aussi traiter tous les autres […] C’est le dieu lui-même qui dit ces choses si admirables et qui nous parle par leur bouche ».
· La versification : la poésie est versifiée (mais pas de manière syllabique comme en français) ; elle est fondée sur une combinaison de syllabes longues ou brèves (la spondée ou le dactyle) et une spécialisation des vers se fait en fonction des genres : l’épopée est par exemple construit avec des hexamètres dactyliques (vers découpé en 6 unités).
· L’oralité : la poésie est orale même après que l’écriture est connue. A l’origine, elle est souvent liée à des activités religieuses et de la population qui ne sait pas lire ni écrire. La poésie lyrique est chantée sur un accompagnement musical sur le modèle d’Orphée.
· La poésie est identifiée au narratif. Pour Aristote, la poésie dramatique est « imitation d’une action noble, conduite jusqu’à sa fin et ayant une certaine étendue, en un langage relevé d’assaisonnements […] elle est imitation faite par des personnages en action ». Il en est de même pour l’épopée, formée « d’une action une, ayant un commencement, un milieu et une fin, pour que, pareille à un être vivant, elle procure le plaisir qui lui est propre » et ds laquelle « le poète doit parler le moins possible en son nom personnel, puisque lorsqu’il le fait, il n’imite pas ». Pour Aristote, la poésie lyrique existe mais il ne la reconnaît pas : elle est centrée sur l’individu, narre sa propre existence => elle n’est pas mimétique dc n’est pas un art.

II) Les genres et les œuvres
· La poésie épique
C’est la 1e forme de poésie connue : les épopées d’Homère (-8e s) sont le modèle de toute la littérature gréco-latine et inaugure la littérature occidentale. L’épopée est un poème long à la gloire d’un héros ou d’une nation qui mêle la fabuleux au récit des prouesses humaines. Les grandes épopées antiques sont :
- L’Iliade et L’Odyssée d’Homère
- La Théogonie d’Hésiode qui raconte la création du monde (-8e s)
- L’Enéide de Virgile (-1e s)
- Les Métamorphoses d’Ovide (1e s)
· La poésie dramatique (comédie/tragédie) : cf 2e trimestre
· La poésie didactique
Elle apporte un enseignement religieux, moral, philosophique ; elle est aussi destinée aux exposés théoriques et scientifiques.
- Les Travaux et les Jours d’Hésiode, qui célèbre le travail et met en place un idéal de justice sociale
- De rerum natura de Lucrèce (-1e s), où il dvpe une théorie matérialiste et nie l’intervention de Dieu ds les affaires humaines.
- Les Géorgiques de Virgile, où il expose une théorie politico-sociale et des conseils pour l’agriculture et fait une apologie d’un retour à la nature.
- L’Art d’aimer d’Ovide, un traité de séduction
- Parménide, Empédocle
· La poésie lyrique
C’est une poésie chantée qui dvpe un discours à la 1e personne (Pindare, Sappho, les Odes d’Horace, les Bucoliques de Virgile,…)
· La poésie satirique
Satire vient du mot latin « satura » = mélange => prose et vers, mélange de styles,…
=> gde liberté de parole qui favorise des vers critiques, railleurs,… espace de liberté dégagé des contraintes de style, de genre, d’idéologie,…
- Lucain (1e s),
- les Satires de Juvénal (1e s)
- les Epigrammes de Martial (1e s), des pièces de vers assez courtes généralement satiriques dont la conclusion est une pointe (= chute mordante).

III) La critique littéraire
La production des œuvres s’accompagne d’une réflexion sur la poésie (soit de la part des philosophes comme Platon on Aristote, soit de la part des poètes eux-mm comme Horace).
· Platon, dans les livres III et X de la République, exclut les poètes de sa république idéale car :
- les poètes, en imitant le réel, imite ce qui n’est que le sensible, le reflet des idées. Pr lui, Dieu est le seul créateur du lit car il en a conçu la forme. Les menuisiers fabriquent un lit parmi d’autres et non ce qu’est l’idée du lit. Le peintre et le tragédien arrivent en 3e position car ils sont les imitateurs de ce qu’ont produit les menuisiers.
=> l’art est une imitation, un 3e niveau par rapport à la vérité : imitation de la semblance que l’on peut fabriquer sans connaître la vérité => création de fantasme, suspecte.
Platon : « toutes les œuvres de ce genre ruinent l’esprit de ceux qui les écoutent […] s’il ne fait point ce qui est, il ne fait point l’objet réel, mais un objet qui ressemble à ce dernier, sans en avoir la réalité […] le faiseur de tragédies, s’il est un imitateur, sera par nature éloigné de trois degrés de la vérité […] Tous les poètes sont de simple imitateurs des apparences de la vertu et des autres sujets qu’ils traitent.»
- la multiplicité des imitations invalide le fondement de l’imitation car on ne peut connaître tout le réel : « Lorsque qqun vient ns annoncer qu’il a trouvé un h instruit de tous les métiers, qui connaît ce que chacun connaît ds sa partie, il faut lui répondre qu’il est un naïf, et qu’il a rencontré un charlatan et un imitateur ».
- La poésie pervertit la raison, soumet l’h à la puissance des émotions et met la cité en danger : « Si tu admets ds la cité la Muse voluptueuse, le plaisir et la douleur seront les rois à la place de la loi et de ce principe qu’on a toujours regardé comme le meilleur, la raison ».

· Aristote (élève de Platon) écrit La Poétique, 1e ouvrage consacré spécifiquement à la théorie littéraire. Le titre vient de « poien » qui signifie fabrication, production. Aristote s’intéresse ici à la fabrication du champ littéraire. Les œuvres de référence sont celles d’Homère et de Sophocle.
Aristote théorise la littérature a posteriori, en réfléchissant sur les œuvres précédentes.
- Il pose les fondements de l’esthétique littéraire. La poésie est l’art de l’imitation (différent de Platon) et elle est positive : l’art poursuit l’œuvre de la nature. Elle est naturelle (h apprend par imitation), elle donne du plaisir, et si elle prend appui sur le réel, ce n’est pas pour le reproduire tel qu’il est : la poésie est douée d’un caractère de généralisation, d’idéalisation, qui l’oppose à la science historique qui n’est qu’un plat reflet de la réalité. Son but est de présenter des formes épurées et exemplaires des passions et des comportements humains (crainte et pitié). Si l’art imite la nature, il agit comme elle, càd qu’il est un principe de devenir, de dvpt, et pas la reproduction figée de la nature : la mimesis artistique est création => importance de la métaphore, re-création du réel sensible ; il ne s’agit pas de de fixer la langue ds un univers linguistique et banal mais de recréer un monde grâce à une langue féconde et nvelle.
- Il décrit les propriétés des genres et pose la distinction canonique des 3 genres : épique, lyrique, dramatique (tjs opérationnelle aujd). Il établit une hiérarchie entre ces genres : 1) tragédie 2) épopée 3) poésie lyrique.
- Platon distingue 3 modes d’énonciation : le dithyrambe (petit poème en l’honneur de Dionysos), acceptable car le poète parle en son nom propre dc il ne ment pas, l’imitation totale (comédie/tragédie), qu’il considère comme un danger pr la cité, et le genre mixte (épopée homérique avec narration d’actions et intervention du narrateur), qui serait admissible si le poète relatait des actions ou des discours d’h vertueux et raisonnables. Aristote distingue lui aussi 3 modes d’énonciation, mais très différents : la poésie lyrique, l’imitation pure et le récit (l’épopée). A la différence de Platon, il accorde un primat à l’imitation car elle est naturelle, essence de l’h, sommet de l’art ; en revanche il condamne la poésie lyrique qui n’est pas de l’imitation et il accepte l’épopée.

· Horace : il écrit une lettre en vers, Epître aux Pisons (famille de consuls), appelée aussi Art Poétique, où il reprend et synthétise des rq esthétiques : résumé de la théorie esthétique classique latine (règne d’Auguste).Il se réfère à la théorie aristotélicienne et la modifie sur 3 domaines :
- sa démarche est normative : préceptes (Ar : descriptif)
- l’art est pr Ar esthétique ; Horace le considère moral (il prépare la bienséance du 17e). Ds le lettre revient svt l’exp° latine « decet » = ce qu’il convient de faire.
- il dvpe la perspective rhétorique (qui apparaît moins chez Ar) : visée pragmatique : il privilégie l’effet sur le lecteur.
Horace sera la base de réflexion des Classiques du 17e qui le lisent en latin mais qui n’étudient pas Ar en grec. L’idéol classique est inspirée d’Ar mais pas le filtre d’Horace.


Dernière édition par Lila le Jeu 9 Sep - 21:12, édité 1 fois
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Message  Lila Jeu 9 Sep - 21:00

II – Le Moyen-âge

I) Les caractéristiques de cette littérature
A – La langue fr
Elle apparaît ds les serments de Strasbourg en 842. L’empire franc a été divisé en 3 et ds ce serment les petits-fils de Charlemagne, Charles le Chauve et Louis le Germanique concluent un pacte contre le 3e petit-fils. Le serment est écrit en langue germanique et en langue romane (intermédiaire entre le latin et la futur fr) pr que les soldats le comprennent.
Le plus ancien poème médiéval en fr connu est un poème de la fin du Ixe, La Cantilène de Sainte-Eulalie. Le latin continue à ê écrit mais ds les textes religieux, sérieux ou scientifiques. Jusqu’au 13e, le fr est réservé aux œuvres litté et de fiction.

B – Une répartition géo spécifique
La prod° en langue fr se limite aux textes écrits en langue d’oïl (langue de la moitié nord) ; les poètes du N st les trouvères qui dvpent une poésie épique et didactique. Ds le S, les troubadours inventent en langue d’oc la poésie courtoise, une poésie lyrique « fine amor ».

C – La musique et la fixation des formes poétiques
Elle permet de distinguer 3 gds genres : les poésies épique et lyrique chantée, accompagnée de musique, et la poésie didactique qui ne l’est pas.
A partir du 14e, elle n’est plus chantée ni notée.
Disparition musique => pr compenser, les poètes cherchent une musicalité interne au vers et à la langue, une musique propre au langage poétique (rythme, sons).
Ex : 13e => rondeau de Charles d’Orléans par ex : structure circulaire qui commence et s’achève sur le mm vers, généralement en octosyllabes mais aussi en décasyllabes, sur un ton familer à propos des choses de la vie quot).
Fin 13e => ballade de François Villon par ex : 3 strophes de 8 à 10 vers généralement décasyllabiques. Chaque strophe se termine par un refrain de 1 ou 2 vers (« mais où sont les neiges d’antant ? » de Villon ds sa ballade des Dames du Tps jadis) et les 3 strophes sont suivies d’un envoi, une pièce de vers courte où le poète adresse ses vers à un destinataire.
14-15e => virelai : forme de rondeau ac refrain important
Le gd lai : 12 strophes de longueur variable dt la dernière reprend circulairement la structure de la 1e.

E – Emergence du lyrisme moderne
Depuis l’époque gréco-rom jusqu’au 14e, la poésie lyrique est une poésie chantée et notée. A partir du 14e, plus de notes : formellement, elle est caractérisée par le vers et thématiquement par l’exp° des sentiments et des confidences (le narratif étant la caractéristique de la prose). Ex : Charles d’Orléans => litté du « je ».

II) Les genres et les œuvres
A – La poésie épique en vers
· L’origine : à la fin du 11e se répand la pratique du pèlerinage et des croisades. Les chroniqueurs rapportent par écrit les récits de ces voyages et des souffrances qu’ils occasionnent. Peu à peu, la réalité hist se colore de fiction et de merveilleux et l’hist devient épopée. Au 11e, apparition de la chanson de geste = chant de registre épique ds lequel sont rapportés les exploits des héros de l’hist nationale et chrétienne. Ces chansons ne st pas une retranscription fidèle de récit véridique et les auteurs choisissent les fr, langue de la fiction, du merveilleux. Parallèlement, ils se nourrissent des passages conventionnels hérités de l’épopée antique.
· Exemples :
- la Chanson de Roland, texte de 1090 ( ancienne chanson de geste conservée en Fr), qui relate le retour de Charlemagne en Fr après son exp° contre les Musulmans en Espagne ; il est rappelé à la hâte en raison d’un soulèvement. L’épisode le célèbre est la bataille de Roncevaux, perdue par les Fr et qui entraîne la mort de Roland, neveu de Charlemagne.
- Le Roman d’Alexandre : plusieurs poèmes qui au 12e amplifient et renvllent la légende de l’empereur grec.
· La forme : en vers ; le mètre le ancien = décasyllabe, parfois octosyllabes et ds le Roman d’Alexandre, des dodécasyllabe = 12 syllabes (appelés ensuite alexandrins).
Ces vers sont ensuite regrpés en unités formelles et narratives, les laisses (équivalent des strophes). Leur dimension est variable et les vers assonent entre eux. tard, l’assonance est remplacée par la rime = homophonie en fin de vers de la voyelle non-caduque ainsi que des phonèmes consonantiques.
· La transmission : la poésie est chantée ou psalmodiée par des chanteurs professionnels appelés jongleurs qui utilisent la vielle et qui miment en mm tps.
· L’idéologie : elle défend une morale féodale (elle transforme l’hist en valorisant les exploits des gds h : combat de Roland acharné,…) et chrétienne (ex : Roland vs Sarrasins => vision manichéenne du monde).

B – La poésie lyrique : à partir du 14e, poésie du « je ».
· La poésie lyrique masculine, qui montre l’amour de l’h pr la femme. Elle prend sa source au 11e, ds le S de la Fr, en langue d’oc (issue du latin populaire) et se dvpe ds le milieu des gds seigneurs occitans, ds les Cours => poésie courtoise. Les gds seigneurs eux-mm st des troubadours (du latin « trouvare ») qui composent des vers ; puis à partir du 13e, la poésie s’embourgeoise.
Ces poésies sont des chansons = canso (texte musique), de 5 à 6 strophes, de 8 à 9 vers chacune et s’achèvent sur un complet final, court (l’envoi). Son mètre est l’octo et il ya une gde liberté ds les rimes et assonances. La thématique concerne la « fine amor » (amour parfait), l’amour du poète pr une femme inaccessible et lointaine (déjà mariée ou socialement supérieure). La canso raconte le désespoir de l’amant épris d’une femme qu’il désire charnellement mais qu’il ne peut ni ne doit posséder => frustration et manque. Il devient le serviteur de la dame idéalisée et divinisée => souffrance qui garantit l’écriture de la poésie. Ex : Bernard de Ventadour, baron-troubadour limousin du 12e, gd poète courtois « Hé ! Las ! Je croyais tant savoir / D’amour, et j’en sais si peu ! […] Je renonce à chanter, je renie le chant / Et je me cache loin d’amour et de joie. » => paradoxe : écriture qui se renie.
La gde prêtresse de la litté courtoise est Aliénor d’Aquitaine. Après qu’elle est répudiée par Louis VII, elle épouse Henri II d’Angleterre et emmène ac elle de nbreux troubadours qui propagent leurs idées => trouvères du N. Chrétien de Troyes, gd romancier, est aussi un représentant de la fine amor au N de la Fr.
· La poésie lyrique féminine, amour de la femme pour l’h (mais écrite par des h), en langue d’oïl (origine populaire : pas une origine courtoise). 2 genres poétiques :
- aubes : chansons qui déplorent la venue de l’aube car la femme est séparée de son amant au lever du jour.
- chanson de toile : présente la tristesse de la femme délaissée qui pleure le départ de son ami et tisse une toile.

C – La poésie didactique
Au 13e se dvpe aussi une poésie qui s’oppose à la chanson et délaisse la musique au profit de la déclamation : le dit. Ce genre est essentiellement moral, ouvert sur le monde et relève d’un certain réalisme. Elle s’oppose au lyrisme courtois et narcissique. C’est une poésie perso qui ne répond pas à des codes et qui se sépare de la forme chantée.
Ex : Jean Bodel, atteint de la lèpre, dit adieu à ses amis ds les Congés. C’est une méditation en profondeur sur la souffrance et la religion.

D – La poésie satirique
Elle renvlle sa source d’inspiration : Rutebeuf par ex, détruit l’idéologie courtoise et dresse un portrait satirique de la fausse foi, de la religion, de la justice corrompue => satire sociale. Il fait aussi la satire du moi ac une présentation calamiteuse de l’amour à travers son mariage « Elle n’est mm pas avenante ni belle / elle a 50 ans sur les épaules / elle est maigre et sèche / je n’ai pas peur qu’elle me trompe ».
C’est alors que sont inventées les fatrasies, ac une structure métrique cohérente mais les syntagmes s’enchaînent sans aucune logique, sans aucun réalisme => c’est une poésie qui ne signifie rien. Ex : Philippe de Rémy « Je vis tte la mer / s’assembler sur la terre / Pour faire un tournoi / Et des poils à piler / Firent sur un chat / Monter notre roi. » => critique du sens, de la langue ; la mise en doute du langage est le reflet d’une sté en désarroi.

E – Les changements importants du milieu 14e au milieu 15e
- fixation des formes, plus de mélodie
- guerre de 100 ans = une période de recul, de peste et de famine => poésie pessimiste, ex : Villon : la ballade des pendus qui finit par « Mais priez Dieu que tous ns veuille absoudre ».
Rq : Christine de Pizan est une poétesse importante au 15e.
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Message  Lila Jeu 9 Sep - 21:02

III - La renaissance (milieu 15e – fin 16e)

I) Caractéristiques
A – L’autonomie
A la Renaissance, la qlité de la poésie ne s’évalue plus seulement par rapport à des impératifs, de contenu mais chez les poètes émerge l’idée que la poésie a ses propres lois, des critères propres à elle seule.

B – La spécialisation
Division en genres devient inopérante : la poésie se spécialise ds le lyrique (au sens moderne) : exp° d’une mouvance int.

C – Les règles
Elles précisent la prod° de la poésie. Le fr est désormais passé dvt le latin mais il faut encore en fixer les règles de fctionnement. Plusieurs manifestes fleurissent (sur le modèle d’Horace).
Ex : les gds Rhétoriqueurs : Jean Molinet (1492 : Art de la Rhétorique) et Guillaume Telin (1525 : Bref sommaire). Pour la Pléiade : Thomas Sébillet (L’Art poétique fr) et Du Bellay (Défense et illustration de la langue fr).

D – Une poésie du travail
La poésie est tjs un don du ciel et ne parle qu’à certains élus mais elle est aussi le fruit d’un travail, ce qui explique les arts poétiques qui fixent les exigences.

II) Les gds mvts du 16e
A – Les gds Rhétoriqueurs
Ils apparaissent à la Cour de Bourgogne ;
· Les prouesses verbales
L’art de rimer est alors considéré comme une branche de la rhétorique : leur travail = recherche formelle, techniques élaborées,… Ils réutilisent des formes poétiques anciennes comme la ballade, les épîtres, l’élégie ou le rondeau et en inventent d’autres : le blason (qui décrit un détail anatomique ou un objet, ex Le blason du sourcil de Maurice Scève « Sourcil, non pas sourcil mais sous un ciel / Qui est le dixième et superficiel / Où l’on peut voir deux étoiles ardentes »), le coq-à-l’âne.
Ils travaillent de manière technique sur des combinaisons sonores, rythmiques, inventent l’alternance rime masculine et rime féminine, les rimes équivoquées, les rimes batelées (la fin du vers rime avec le mot à la césure du vers suivant), les rimes dérivatives (rimes de mots de la mm racine), les rimes annexées (la dernière syllabe du vers est reprise au début du vers suivant), ils fabriquent des vers à plusieurs sens de lecture (dte à gche et gche à dte) et ttes sortes de jeux de mots et de calembours.
· Les auteurs
Les + connus st George Chastelain, Jean Lemaire de Belges (Epître de l’amant vert, Temple de l’honneur et de la vertu), Clément Marot, fils de Jean Marot, gd rhétoriqueur. Clément est dc plutôt un héritier mais leurs pratiques ont imprégné ses écrits. H à la vie très agité, indocile, exilé parce qu’il est proche des protestants et s’oppose vigoureusement à la Sorbonne, alors fac de théologie, qu’il a svt satirisée ds ses œuvres. Mais c’est un ami intime de François 1e => pers paradoxal. Il a produit des œuvres variées : Adolescence clémentine, Epître au Roi, Epigrammes, traduction de psaumes.

B – Le milieu lyonnais
Lyon a 16e est une immense capitale éco et culturelle principalement pr sa situation frontalière (Suisse, All, It). Elle est la cpitale de l’imprimerie et des réformés (Calvinistes et Luthériens) : Etienne Dolet y édite Marot : Rabelais et la Bible de Genève y st imprimés. Lyon s’enrichit des influences de l’It : Pétrarque qui au 14e compose un recueil de poèmes d’amour, le Canzionere, qu’il dédie à Laure, une Fr. Le pétrarquisme est l’amour comme source de souffrance mais aussi de sentimants raffinés. Marcile Ficin, It également, néoplatonicien et érudit (fin 15e), traduit, commente Platon et essaie de concilier platonisme et christianisme (la seule réalité est celle des idées dt le monde sensible où ns vivons n’est qu’un reflet imparfait. La contemplation de la beauté = reflet de l’amour divin => vénération pr l’amour platonique : pas d’aspiration à l’amour physique qui est un péché).
Maurice Scève (1500-1560) écrit Délie, objet de la + hte vertu (1544), un recueil d’inspiration pétrarquiste qui chante la joie et la douleur d’aimer (poésie très savante qui s’adresse à une élite) : « Moins je la vois, certes plus je la hais / Plus je la hais, et moins elle me fâche / Plus je l’estime, et moins compte j’en fais / Plus je la fuis, plus veux qu’elle me sache. » ou « En toi je vis, où que tu sois absente / En moi je meurs, où que je sois présent ».
Louise Labé (1524-1566) écrit des sonnets et des élégies. Elle représente une révolution car c’est une femme qui écrit sur son désir charnel, son désir de l’h « Ainsi mêlant nos baisers tant heureux / Jouissons-ns l’un de l’autre à notre aise. »

C – La Pléiade
· Nom donné à un gpe de 7 poètes (d’après la constellation du mm nom qui comporte 7 étoiles). 5 resteront fixes : Ronsard, Du Bellay, Tyard, Jodelle et Baïf. Leur objectif est de rénover la poésie et fonder les bases d’une poésie en langue fr. Leur manifeste, Défense et illustration de la langue fr, écrit en 1549, a pr but de défendre le fr par rapport au latin et parle de la nécessité d’enrichir la langue pr en faire l’égal du latin :
- enrichir la langue française : l’illustrer grâce à la traduction, l’emprunt de mots, la reprise de mots disparus, le néologisme, l’emprunt du voc technique « aux nouvelles choses il est nécessaire d’imposer de nveaux mots »
- art poétique (réflexion sur l’art de produire la poésie : « ns avons un certain nbre de syllabes […] en cette étroite prison de rimes). Ex : imiter les Anciens sans plagier : reprendre le texte en rivalisant ac lui comme Ronsard l’a fait ac Pétrarque => innutrition, forme profonde de l’imitation).
=> propositions précises, concrètes, détaillées, ac des ex.
· Les œuvres :
- thèmes cohérents et relativement homogènes : le tps qui passe et la mort ; l’amour à la façon de Pétrarque, comme sentiment exalté associé à la douleur mais pas sur le mode de la confidence sincère ; l’éloge des gds, notamment de Dieu, très déférente ; une démarche autotélique : célébration de la poésie, du poète svt incompris, qui triomphe de la mort mm s’il est un marginal de l’amour.
- la forme : alexandrins ; ils imposent ceux qu’avaient proposé les gds Rhétoriqueurs : l’alternance des rimes masculine et féminine et assurent le succès du sonnet majoritairement utilisé.
· Les auteurs :
- Du Bellay (1522-1560), signataire du manifeste. Il publie un recueil de sonnets pétrarquistes, L’Olive. En 1553, il parcourt Rome comme secrétaire de son cousin : il en ressort 2 recueils majeurs : Les Antiquités de Rome (1558) qui célèbre l’antique gdeur de la ville et son déclin (Rome = symbole de la destruction universelle de tt ce qui vit) et Les Regrets, poésie de l’exil, nostalgie du pays natal (« heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage / Ou comme cestlui-là qui conquit la toison / Et puis est retourné plein d’usage et raison / Vivre entre ses parents le reste de son âge »), majeur car nveau : c’est le 1e recueil de sonnets uniquement en alexandrins, qui pétrarquise un autre sujet que l’amour, et c’est une satire à l’égard des gds de la Cour de Rome et de Fr.
- Ronsard (1524-1585), caractérisé par l’abondance de la production et la multiplication des genres : odes (Odes en 1550), réintroduit au 16e, inspiré de Pindare et Horace : Les Amours en 1552, successivement dédiés à Cassandre (jeu pétrarquiste), à Marie en 1556 (fille des champs : poésie + familière) et à Hélène ds les Sonnets pr Hélène en 1578 où Ronsard célèbre la vertu et la beauté d’Hélène de Surgères, dame de la Cour ; hymnes, œuvre philosophique et mythologique 1555 ; discours sur les guerres de religion 1562 ; épopée : La Franciade en 1572, une forme de réécriture de l’Enéide de Virgile où Astyanax, fils d’Hector et d’Andromaque, fuit Troie sous le nom de Francus et fonde la Fr.

D – La poésie religieuse
2e partie du 16e occupée par les guerres de religion. En 1572, massacre de la St Barthélémy (exécution des chefs protestants) ; fin ac l’édit de Nantes en 1598.
=> poésie pessimiste, religieuse, qui reflète les conflits idéologiques de la sté ; elle abandonne les genres lyriques et utilise l’épopée :
- Ronsard (catholique) et sa Franciade
- idéal protestant défendu par Du Bartas : La Semaine en 1578 (paraphrase de la création du monde ds la Bible) et par Agrippa d’Aubigné (1552-1630) qui publie en 1616 une œuvre commencée en 1576, Les Tragiques (7 livres qui peuvent ê découpés en 3 parties : dénonciation et responsabilité des gds, annonce du châtiment des coupables sur cette terre et récompense des justes ds les cieux). Il présente les misères que l’époque fait subir aux protestants innocents =>dénonciation de la persécution. Il écrit aussi de la poésie amoureuse : Le Printps en 1571, où il relate cette poésie de l’amour fou pr Diane, sa fiancée.
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Message  Lila Jeu 9 Sep - 21:05

IV – Le 17e et le 18e siècles


I) Caractéristiques
La prod° poétique de cette période n’a pas résisté au tps.
• Au 17e, le lyrisme se déplace ds les tragédies, en particulier chez Racine. La poésie est écrasée par le courant esthétique normatif du classicisme qui limite la variété des prod° poétiques.
• Au 18e, l’esthétique des Lumières est en retard sur leurs pensées pol : il garde la doctrine classique (= pauvreté poétique). Les débats philosophiques occupent le siècle et la prose semble + adaptée (l’idée prévaut sur la forme : litté d’essai, roman).
• Pdt tte la période, la poésie correspond est synonyme de vers, càd d’un art de dire, une ornementation. La poésie n’a d’autre spécificité que rhétorique, on peut tt dire ac elle : elle n’a pas d’ê en soi, pas d’existence autonome.

II) Auteurs et genres
A – Malherbe (1555-1628)
Œuvre peu abondante. Ce n’est pas par ses thèmes mais par sa perfection formelle qu’on le distingue. Pr lui, le poète n’est pas le poète inspiré mais un artisan du vers, et il n’a pas + d’importance ds la sté que n’importe quel autre artisan. Ex : « Prière pour le Roi allant au Limousin ».
La poésie est normée, caractérisée par l’équilibre et l’ordre tt comme Henri IV assure l’ordre pol. Mm le lyrisme n’est qu’une mise en forme de lieux communs, organisés à la façon d’un technicien.
Néanmoins Malherbe, mm s’il n’a pas rédigé d’art poétique, a posé les bases d’une poésie nvelle qui a cherché à ordonner les débordements de la Renaissance. Racan, son condisciple, a rapporté sa pensée :
- rigueur logique
- clarté (refus du lexique ambigu, de mots rares ou techniques)
- exigences métriques (pas de hiatus = juxtaposition de 2 voyelles ds 2 mots qui se suivent ; pas de rimes intérieures ; césure à l’hémistiche ; réglementation féroce des rejets et enjambements, perçus comme perturbant l’ordre).
- prise de distance par rapport aux Italiens (Pétrarque) et aux Anciens : il est le précurseur des Classiques ; sa volonté de clarification, de simplification, plaît à Boileau : « [Malherbe] réduisit la Muse aux règles du devoir », « le vers sur le vers n’osa plus enjamber » (Art poétique).

B – Le Baroque
• Naissance : contexte historique violent et troublé par la Fronde qui conteste le pouvoir royal et la Contre-réforme catholique qui s’oppose à la sobriété des Protestants => trouble, malaise pol ; au niveau spirituel, volonté de reconquête des Catho qui passe par une exubérance décorative pour tenter les Chrétiens indécis.
• Caractéristiques : période instable, régie par des transf°, des métamorphoses ; l’h est éphémère ds ses pouvoirs, ses sentiments ; vie = fragilité, inconstance.
Ds l’art, l’incertitude se manifeste par le goût pr l’illusion, les trompe-l’œil, l’irrégularité, la démesure, la vision pessimiste de la vanité humaine.
• Auteurs :
- Agrippa d’Aubigné ds sa poésie religieuse
- Théophile de Viau (1590-1626) : libertin ds ses écrits ; opposé à Malherbe => réhabilite les droits de l’imagination. Ses œuvres montrent la complexité de l’h et témoignent d’une gde variété thématique et linguistique. Sa poésie de jeunesse est plutôt optimiste mais ses œuvres + tardives traduisent une angoisse et une déception ; vision noire de la Nature « Un froid et ténébreux silence / Dort à l’ombre de ces ormeaux » in « La solitude ».
- Saint Amant (1594-1661) : il parcourt le monde (fait peu courant à l’époque) et compose une poésie très diverse : poésie mythologique (Arion), gastronomique, amoureuse,… Il est surtout connu pour ses Sonnets des Saisons (ex : « L’Hiver des Alpes » : « Cette saison me plaît / j’en aime la froideur »).
- Tristan l’Hermite (1601-1665) : dramaturge et poète. Ses thèmes de prédilection sont la mélancolie, la solitude, le désenchantement, la fragilité humaine ; il compose une poésie lyrique, pastorale (« Le promenoir des deux amants »), mais aussi empreinte de déception.

C – La préciosité
Elle prolonge la baroque, contemporaine des 1660s. Ce n’est pas une école litté mais un comportement social ds lequel la valeur se mesure au brio de la conversation et de la culture ; la préciosité cherche à faire valoir ces qlités par le raffinement, la rareté (on cherche le subtil, les phrases complexes, on rejette la trivialité). Cette poésie d’essence mondaine se répand notamment ds les cercles de femmes lettrées et passionnées de psychologie amoureuse. Auteurs : Voiture et Benserade.

D – Le classicisme
Mvt esthétique très puissant au 17e et 18e s, caractérisé par une très gde unité.
• Caractéristiques : théorisées par Boileau en 1674 ds l’Art Poétique :
- refus du Baroque, de la poésie de la Renaissance (sauf Marot), de la poésie médiévale.
- imitation des Anciens puisque la postérité a reconnu des poètes latins et gr ; le devoir d’un poète du 17e est de se former à leur école plutôt que d’inventer => reprise des genres antiques et des thèmes (réécriture pr rivaliser).
- imitation du monde et des sentiments sur le mode idéalisé et passé au double-filtre de la vraisemblance et de la bienséance.
- travail du poète se distingue de l’inspiration : le poète est un h de la raison, du travail. Cette conception ne sera pas sans faire pb au 17e pr les aristocrates (qui ne st pas censés travailler).
- supériorité de la poésie sur la prose (le roman est réservé aux femmes…)
- normes et règles, écriture normative et traités de vers intraitables, ac une hiérarchie des styles : les sujets élevés (mort, destin, pouvoir) st réservés aux pers nobles, aux styles élevés, au genres soutenus (épopée, tragédie) ; les sujets bas (de la vie quot’) au style courant, pers bourgeois et populaires et aux genres familiers (fable, comédie).
Boileau : « Avt dc que d’écrire apprenez à penser », « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement / Et les mots pour le dire arrivent aisément », « Sans la langue, en un mot, l’auteur le + divin / Est tjs, quoiqu’il fasse, un méchant écrivain », « Hâtez-vs lentement ; et sans perdre courage / Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage ».

• Genres et auteurs :
- la poésie didactique : cherche à instruire, faire aimer la vertu et la vérité ; poésie religieuse (mise en vers de psaumes), poésie philosophique (les Lumières, mm s’ils privilégient la prose : Voltaire écrit « le Mondain » où il évoque le mythe du bon sauvage et le « Poème sur le désastre de Lisbonne » => début de son pessimisme, il s’interroge sur la place de la destinée et de Dieu), poésie pol (célébration des rois et des événements, cf Malherbe ou Chénier pr les événements de 1789 : « Ode sur le serment du Jeu de Paume » et ‘Ode à Charlotte Corday » => favorable à la Rév° tempérée, condamne les Jacobins mais balayé par la Terreur), les fables (genre réputé mineur mais qui gagne ses lettres de noblesse ac La Fontaine qui s’inspire d’Esope et Euripide => la fable devient un espace de liberté formelle, LF utilise un mètre irrégulier et une thématique très diverse).
- la poésie épique : ds la réflexion critique, comme ds l’Antiquité, l’épopée et la tragédie st les genres les + nobles, mais écrire des épopées au 17e rencontre des obstacles : le merveilleux de l’épopée est difficilement compatible ac la vraisemblance, encore – au 18e ; la poésie du 17e est tellement normative qu’il est difficile d’écrire des formes longues. L’épopée, identifiée au narratif, est plus propre à la prose. Ex d’épopée : La Henriade de Voltaire (épopée nationale sur Henri IV) et Hermès de Chénier (épopée + philosophique sur le savoir, héros de vastes fresques).
- la poésie fugitive : elle a pr origine les salons aristocratiques où l’on se livre à des jeux litté, ds la filiation de la préciosité ; s’apparente à cette sociabilité qu’on observe ds l’esthétique classique => publication de textes collectifs (Les divertissements de Sceaux ds le salon de la Duchesse du Maine ou La guirlande de Julie chez la Duchesse de Rambouillet). 2 jeux litté majeurs : acrostiches (lettres des débuts de vers forment un prénom) et bouts rimés (on demande au poète de faire rimer des mots improbables).
- la poésie satirique : Boileau publie Satires en 1661 (satire de la ville de Paris, de ses contemporains,…) => suite à la tradition des salons. La poésie burlesque tourne elle aussi en dérision les modèles litté, surtt l’épopée (décalage entre style haut et sujet bas) : Virgile Travesti de Scarron ou Le Lutrin de Boileau, où le déplacement d’un lutrin (meuble) cause un fort émoi ds le couvent.
- la poésie lyrique : peu dvpée, illustrée d’abord par Chénier (guillotiné par la Terreur à 32 ans ; publications posthumes), qui s’inspire des Gr et les Lat ; il compose les Bucoliques, les Elégies et le recueil Iambes (où des distiques inégaux alternent) => poésie engagée, mais aussi des odes « la jeune captive (jeune fille dt il tombe amoureux en prison). Fin 18e, le lyrisme se colore d’une méditation sur le tps, la mort, la mémoire (mode anglaise de la litté romantique). Sous cette influence, elle constitue une sorte de transition ac les Romantiques : Millevoye (1782-1816) : Elégies. Enfin, suite à la publication de Saisons de James Thomson, le sentiment de nature comme source d’émotions apparaît. Delille écrit Jardins en 1782 (description de ttes sortes de jardins qu’il observe).
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Message  Lila Jeu 9 Sep - 21:08

V – Le 19e siècle

I) Caractéristiques
A – La poésie : un genre majeur
Elle s’impose comme le genre litté le + favorable à l’exp° du moi et s’identifie totalement à la poésie lyrique : cf Les Méditations de Lamartine en 1820.

B – Un public moindre cepdt
Si elle adhère au lyrisme, son audience régresse ; tjs perçue comme un genre noble mais sa diffusion se ralentit malgré qq recueils très populaires (Lamartine et Hugo ac ses Contemplations). Les raisons :
- la poésie se détourne des modèle anciens ; ds les 1870s, fracture ac une poésie incompréhensible au public (Mallarmé, Rimbaud).
- le théâtre et le roman se dvpent : genres + faciles
- le 19e = sté bourgeoise (RI, commerce,…), fondée sur le profit, le travail, le conservatisme pol => le poète inquiète, dérange : il ne travaille pas (au sens capitaliste du terme), mène une vie non-conventionnelle (ne s’intègre pas à la morale bourgeoise) => poésie frappée de suspicion.

C – Un sens nveau
Elle se dégage de l’idéal classique : elle n’est plus une ornementation, une technique du bien-dire mais une parole sacrée, issue des profondeurs de l’âme, indice d’une sensibilité souffrantes chez les Romantiques, vecteurs de symboles qui disent l’ineffable de du monde chez les Symbolistes => parole de la sincérité, de l’intériorité.

D – Une rév° poétique
Le 19e est le siècle de la Rév° poétique => remise en cause complète de la tradition poétique qui remonte à l’Antiquité => naissance de la poésie moderne :
- disparition de la rime
- apparition du poème en prose
- abandon de la versification, des structures métriques.

E – Plusieurs courants litté au cours du siècle

La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l'expansion des choses infinies,
Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,
Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.
Structurée en courants litté très puissants, très cohérents, issus de réactions violentes les uns par rapport aux autres mais qui peuvent aussi se chevaucher : le romantisme, l’art-pour-l’art ou Parnasse, le symbolisme. Par ex Baudelaire ds Les Fleurs du mal : « Spleen » = romantisme mais « la vie intérieure » = caractéristiques de l’art-pour-l’art (les 2 quatrains notamment : architecture, perfection esthétique) et « Correspondances » représentatif du symbolisme (synesthésie : mélange des sens) : voir à gche.






II) Les différents mvts
A – Le romantisme
Exprime un malaise dvt des conditions historiques angoissantes. 2 romantismes :
- romantisme aristocratique : Chateaubriand, Musset : exp° des aristocrates qui ont tt perdu ac la Rév° (repères, difficultés d’intégration)
- romantisme plébéien : Hugo, Nerval, Balzac : malaise des écrivains déçus par la Rév° (retour à la Restauration), qui avaient placé de gds espoirs en Napoléon mais retour de la monarchie en 1815.
· Le lyrisme personnel (repli sur soi-mm comme exp° de ce malaise)
- le tps, la csc de la fragilité de l’existence et la nostalgie du passé « le Lac » de Lamartine « O tps, suspends ton vol ! et vs, h propices, / Suspendez votre cours ! / […] Assez de malheureux ici-bas vs implorent / Coulez, coulez pr eux ; / Prenez ac leurs jours les soins qui les dévorent ; / Oubliez les heureux. »
- la nature comme une protection, une confidente mais aussi l’alternative face à un univers ind et urbain qui se dvpe. Les Destinées de Vigny : « Du haut de nos pensers vois les cités serviles / Comme les rocs fatals de l’esclavage humain. / Les gds bois et mes champs sont de vastes asiles » (in « la Maison du Berger »).
- les sentiments, la recherche du bonheur ds la relation privilégiée ac la femme (mm si aussi source de souffrances).
- « je » à la recherche duquel le romantique part ds la poésie ; le « je » est un espace d’interrogation, aliéné par une sté bourgeoise, individualiste, ignorante des choses de l’esprit, centrée sur l’argent. Le « je » se cherche, ex : Nerval ds « El Desdichado » : « Suis-je Amour ou Phébus ?... »
- lien poésie/souffrance : mise en abyme de l’activité poétique. La vie int est tjs là pr tracer l’itinéraire d’un poète qui s’interroge sur les misères de l’existence, mais aussi sur le mystère de la création poétique : Musset, « La Nuit de Mai », où il dialogue ac sa Muse : « Pquoi mon cœur bat-il si vite ? / Qu’ai-je dc en moi qui s’agite / Dt je me sens épouvanté ? ».
· La poésie solidaire
Ds l’époque sociale troublée, le romantique s’intéresse aussi aux autres : sensibilité au service de la fraternité (lyrisme humanitaire) ex : Vigny ds Les Destinées dépeint à travers une succession de symboles l’évolution de l’h qui s’arrache à la misère et s’engage ds la voie du progrès humain et Hugo qui dénonce le travail des enfants ds « Mélancholia » et le massacre des Gr par les Turcs ds « L’Enfant ».
=> poète qui a une fction sociale autant qu’esthétique, grâce à son pouvoir de création, sa poésie, il rassemble les foules ex Hugo : « Peuples ! écoutez le poète ! / Ecoutez le rêveur sacré ! / Dans votre nuit, sans lui complète, / Lui seul a le front éclairé. » Le lyrisme humanitaire utilise svt l’épopée qui coexiste ac la poésie purement lyrique : Vigny, Hugo (La Légende des siècles), Lamartine (Jocelyn). Certes, l’épopée est prise en charge par le roman au 19e mais elle existe en poésie car les poètes st inspirés par l’épopée napoléonienne et parce que la puissance du mythe se confond ac la langue sacrée du poème pr reconstruire une épopée humaine. Ds « Les pauvres gens » de Hugo, le pauvre est le héros.
+ poésie satirique : Les Châtiments de Hugo contre Napo III, usurpateur et dictateur, exaltation de Napo I.
· La forme
Elle reste classique : alexandrins, rimes, formes traditionnelles. Nveautés opérées cepdt :
- quitte le domaine de la poésie ornementale ; utilise les figures de style mais ds la perspective d’un engagement de soi => métaphores et comparaisons ; on passe d’une poésie du vers à une poésie de l’imaginaire, qui tisse des liens entre le connu et l’inconnu, le visible et l’invisible => change le regard sur la poésie.
- utilisation de la totalité de la langue : « Réponse à un acte d’accusation » de Hugo : « je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire » => rejette le voc dit poétique, les mots abstraits, idéalistes, les périphrases ; cherche le mot propre, mm s’il provient du langage populaire.
- rénovation de la vers° : usage de l’enjambement qui instaure un malaise, une distorsion entre ordre métrique et ordre syntaxique ; relâchement de la césure à l’hémistiche : dvpe le trimètre romantique => nveaux rythmes
- 1830s, 40s : invention du poème en prose : Aloysus Bertrand ds Gaspard de la nuit (inspiré de légendes all) puis chez Baudelaire. S'affranchir de la rime = liberté, spontanéité. Ce mvt conserve de la prose la liberté de ton et d'inspiration et de la poésie les images, les sonorités (allitérations, assonances) et les figures de style. Le poème en prose se distingue de la prose poétique en ce qu'il est bref, intense et autonome.
B – L'art pour l'art et le Parnasse
2 mvts éloignés ds le tps : art-pr-art ds les 1835s et Parnasse (autour du journal Le Parnasse Contemporain) ds les 1865s. Un certain nbre de poètes assurent le lien : Gautier, Leconte de Lisle, Hérédia, Banville.
● L'art pour l'art : la rupture n'est pas brutale avec le romantisme parce que Gautier ou Banville se pensent comme les continuateurs du romantisme => forme de dissidence plutôt qu'une rupture. Ils rejettent du romantisme l'exp° des sentiments, l'engagement pol et social, l'utilité litté, le prophétisme litté (Hugo).
● 2 textes fondateurs : préface de Melle de Maupin (remise en qu° d'une litté utilitaire : « rien de ce qui est beau n'est indispensable à la vie [...] Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tt ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de qq besoin, et ceux de l'h st ignobles et dégoûtants, comme sa pauvre et infirme nature ») et « l'art » ds Emaux et Camées (l'oeuvre d'imagination que constitue la poésie se fixe de manière éternelle : « Tt passe. - L'art robuste / Seul a l'éternié ; / Le buste / Survit à la cité [...] Sculpte, lime, cisèle / Que ton rêve flottant / Se scelle / Ds le bloc résistant! ») de Gautier.
● Le Parnasse : mvt flou, dispersé. Principaux auteurs : Mallarmé, Verlaine, Rimbaud, Baudelaire (à leurs débuts), Catulle Mendès et Sully Prudhomme + ceux de l'art pour l'art ; ils défendent le culte du beau vers et la perfection formelle grâce au travail (différent de l'inspiration romantique).
● Caractéristiques des 2 mvts :
● - poésie savante, fondée sur l'érudition, qui intègre les gds mythes de l'H, la mythologie, l'antiquité mais qui cultive aussi l'exotisme => poésie de l'ailleurs hist et géo (pas de présent). Cf Les Poèmes Barbares (« Le rêve du jaguar » ne parle d'aucun h : pas de sentiment, pas de dénonciation sociale) et Les Poèmes Antiques de Leconte de Lisle et Les trophées de Hérédia (« Stymphale » ne met pas en scène un h de l'émotion mais un héros : ce n'est pas un texte rom car voc rare, situation extraordinaire).
● - refus du lyrisme perso, choix de l'impersonnalité. Ds le travail comme ds la forme, mise à distance du « je », du narcissisme. Œuvres d'artisans : c'est le savoir-faire qui prime, d'où le surnom d' « impassibles » : culte du beau éternel => refus de leur intériorité.
● - perfection formelle : recherche systématique des formes fixes, de la rime riche, des alexandrins ac césure à l'hémistiche, refus des enjambements et le + svt, descriptions qui apparentent la poésie à la peinture. Mais poésie élitiste et rigide formellement : se marginalise car détachée de l'hist pol. Elle s'isole des débats de son époque et tombe en désuétude car elle n'est pas porteuse des valeurs de l'époque (paradoxe entre ces poètes rép et progressistes et leurs œuvres réactionnaires).
C – La crise du vers et le symbolisme
Attention à ne pas confondre le courant symboliste (mvance non structurée qui unit des poètes solitaires mais puissants : Nerval, Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Mallarmé, Lautréamont, Corbière) qui remettent en qu° la poésie et initient la poésie moderne et l'école symboliste, qui se limite à qques poètes très peu connus : Kahn, Moréas, Régnier, Samain => tranformation de la poésie engagée par les poètes de la mvance symboliste qui dépassent largement ceux de l'école symboliste.
Caractéristiques : ces poètes dérivants présentent des pts communs :
– la destruction d la poésie conventionnelle : Rimbaud par ex abandonne la rime et choisit le poème en prose ou le vers libre (cf « Mouvement »); Corbière adopte une écriture cahotique, fondée sur les néologismes, le voc trivial, argotique, ac une insistance de la ponctuation (poésie cynique qui se détruit de l'int : cf « A une camarade ») ; Verlaine cherche les rimes féminines et les vers impairs (malaise rendu par ces procédés : instabilité, inachèvement cf « Ariettes »). Ces poèmes st svt saturés de récits, de discours : on dépasse le lien poétique du lyrisme rom et de la description ; cf Rimbaud Une saison en enfer et Lautréamont Les chants de Maldoror (texte poétique mais en fait, épopée en prose qui récuse et la forme et l'inspiration poétique).
– poésie qui se sépare de la représentation aristotélicienne du récit d'actions et de la description ; 2 orientations :
• avec Mallarmé, le poème refuse d'imiter le monde, valorise l'impression, la suggestion ; le poème n'a pas à nommer ce qui existe ou raconter ce qui s'est passé mais elle est le facteur d'une suggestion immédiate à la csc, à la sensibilité ; elle délivre une notion pure de l'objet, sans intellectualisation. Cf « Une dentelle... »
• avec Rimbaud, la poésie a un statut philosophique : réflexion sur l'ontologie de l'ê et du monde mais sans concept pré-construit traduit en termes poétiques, sans usage rhétorique de la langue qui deviendrait une ornementation de la pensée car la poésie devient en elle-mm une façon de penser le monde et de créer le monde. Si le descriptif devenait impressions et suggestions chez Mallarmé, chez Rimbaud l'argumentatif devient création. Ds « Mvt », l'hist de l'h ns est montrée ds ses sensations mais jms ds une argumentation ornée par la poésie. La langue poétique elle-mm naît avec l'H.
– la redéf° du lyrisme : contrairement au rom, à la mise à distance du « je » parnassien par la culture, le « je » symboliste devient un vide, il n'as plus de consistance, n'existe pas. Epoque pré-freudienne qui met en doute l'existence d'un « je » rationnel, cartésien. Cette déflation narcissique prend plusieurs formes :
• Verlaine : je = tissu d'impressions, de sensations. Il nie les limites qui sépareraient le « je » du monde environnant => le « je » disparaît derrière les phénomènes.
• Rimbaud : « je est un autre » => il faut rompre ac la poésie subjective qui exprime un moi anecdotique. Le moi n'est pas l'expression d'une individualité, il est habité par l'inconnu et pas des zones d'ombre : il ne faut pas dire « je pense » mais « on me pense ».
• Mallarmé, in Variations sur un sujet, recherche « la disparition élocutoire du poète » => le poète doit laisser l'initiative aux mots ; le sujet du poème n'est rien d'autre et tjs que le poème lui-mm et pas le « je » qui l'écrit. Cf « Une dentelle... » : « selon nul ventre que le sien » => poésie autotélique.
– recherche des analogies : elles dvpent la conception d'un monde où tt se correspond, (se) fait signe, ds le but de déchiffrer les analogies du monde et de réunifier cette disparité ds l'unité du poème. La poésie est le moyen d'accéder à un monde caché, à un réseau de symboles dépositaire du sens du monde et qui se cache derrière l'incohérence des phénomènes :
• Baudelaire : 1e quatrain de « Correspondances »
• voyance chez Rimbaud : vision de cette analogie universelle, révélations de ces rapports invisibles à l'œil nu du commun des mortels (cf lettres de 1871).
– création d'un nvelle langue:
• le poète voyant appelé à repousser les limites de l'inconnu a besoin d'une nvelle langue pr traduire cette nvlle réalité. Rimbaud produit une langue intégralement signifiante qui ne distingue pas le signifié du signifiant => remise en cause du Cratyle de Platon, où il affirme que le mot est conventionnel : lien signifié/signifiant. Pr Rimbaud au contraire, les mots, les lettres ont des causalités sensorielles, se st créées par des nécessités sensibles et imaginaires : lien naturel et plus arbitraire ; cf « Voyelles » où à chaque voyelle est associée une couleur.
• Mallarmé crée une langue mystérieuse, sacrée, réservée aux initiés, qui traduit les concepts en symboles. Il ne nomme pas les objets, ne les représentent pas : le mot doit les suggérer ; cf le sonnet en « ix » et « or » : « Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx, / Aboli bibelot d'inanité sonore, / (Car le maître est allé puiser des pleurs au Styx / Ac ce seul objet dont le Néant s'honore). » => importance des sonorités et disparition du poète (« le maître ») + perturbations des structures syntaxiques.
• langue musicale, cf Aristote : la musique est l'art le + éloigné de la mimesis. Le + représentatif est Verlaine : « de la musique avt tte chose [...] de la musique encore et tjs » => poète qui ignore le décompte des syllabes, qui choisit le vers libre (où ce décompte est approximatif) ou le vers impair. Poésie qui met l'accent sur le rythme, les accents (et non plus sur la mesure) => utilisation du « e » caduc, du hiatus ; la rime est remplacée par un syst d'homophonie, en particulier des mots atones (qui se terminent par un « e »).
=> transformation de la poésie en musique, en rythme, en sonorités.
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Message  Lila Jeu 9 Sep - 21:11

VI – Le XXe siècle


Synthèse difficile car peu de recul.
Courants esthétiques très peu polarisés, d'où la difficulté de regper les poètes ou d'établir une typologie : les poètes semblent suivre une démarche perso (sauf certains surréalistes) → individualisme ds la société.
Le XXe voit un contexte traumatique et une crise de la sté (GM, gpes menacés de destruction, pop qui ont le sentiment que la Terre va disparaître : bombe atomique) qui se traduit par une crise de la poésie :
– remise en cause des formes, deja amorcée par les symbolistes : le vers libre et le vers blanc sont confirmés ds leur emploi, id pr le poème en prose. Pr refuser la trad°, recherche du verset, des formes rares (haïku, aphorisme), suppression de la ponctuation, apparition des collages (surréalisme) et des dessins (calligrammes).
– refus de la syntaxe, parfois mm du mot, de la ponctuation => poésie hermétique (cf peinture non figurative)
– remise en cause des thèmes : plus de lyrisme mais monde moderne (Verhaerene et Rhéda décrivent les villes, Ponge les choses quotidiennes) ; appel au militantisme (poésie de la résistance ou négritude avec Senghor et Césaire) ac virulence pol et revendications : poésie philosophique qui s'interroge sur l'ê, la condition humaine, la métaphysique (Tardieu, Bonnefoy); poésie réflexive, autotélique, qui réfléchit à sa raison d'ê et à sa fabrication.
– remise en cause des pratiques : au XXe, le poète fait l'exp des limites ; la poésie vient du hasard, de l'automatisme, ou des règles contraignantes, de la dislocation du langage. Moins d'inspiration.
– Remise en cause des buts: ce n'est plus la recherche d'un beau, au delà du monde mais des buts plus nihilistes: malaise à l'état brut, denonciation de la société violente → perte de la confiance en le Mot, la structure grammaticale, les structures sociales, la fraternité humaine.

I) Jusqu'à la IGM
A – Le post-symbolisme
Héritage de Mallarmé.
● Valéry, ami de Mallarmé ; poésie très intellect, autour d'une méditation sur la vie de l'esprit et la métaphysique humaine. Poésie très savante mais aussi très réactionnaire, qui se moque de Freud, ignore Marx => art marqué par un extrême classicisme : travail artisanal exacerbé sur la forme, soumise à des règles très strictes (rimes classiques, pas d'enjambements) → « poésie pure ». Son conservatisme idéol se traduit ds sa vision de la poésie comme exercice de la volonté contrôlé par le travail et la raison.
« Le Cimetière marin » est la contemplation d'un paysage marin à midi qui devient une réflexion sur la finitude de l'h. Présence du « je » mais méditation.
Il publie en 1917 La Jeune Parque et en 1922 Charmes. Il est l'un des fondateurs de la Poétique, étude fondée sur la forme poétique elle-mm (étude d la littérarité).
● La poésie religieuse
● 2 poètes représentent cette poésie spirituelle :
– Péguy, catholique et socialiste : forme classique, verset biblique. Poésie fondée sur des répétitions qui ressemblent à des prières, à des incantations. En 1913, il publie La tapisserie de Notre-Dame et Eve, qui résume la souffrance humaine : Eve connaît notre misère mais elle a aussi connu l'Eden : « Les autres n'ont connu que d'ê malheureux. / Mais vs avez connu d'innover le malheur. / Les autres n'ont connu que d'ê douloureux. / Mais vs avez connu d'innover la douleur. »
– Claudel : son œuvre est liée à sa conversion soudaine au catholicisme. Sa langue très rythmée cherche à traduire la puissance de sa foi et son optimisme sur l'avenir. Il publie en 1910 Cinq Grandes Odes.

B – La modernité poétique
● Apollinaire explore de nveaux aspects de la poésie et ts les poètes qui le suivront lui devront leurs audaces et leurs nveautés thématiques. Il publie en 1913 Alcools (« Zone » : « A la fin tu es las de ce monde ancien / Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin ») et en 1918 Calligrammes => poésie hétéroclite qui mélange textes et dessins, lyrisme amoureux et thèmes de la vie moderne. Il annule la ponctuation mais garde l'alexandrin et le quatrain ; il déstructure le sonnet, choisit le vers libre ou le poème-conversation => diversité des formes.
● Par l'écriture, il cherche à imiter ce qui se passe ds la peinture cubiste : simultanéité.
● Cendrars utilise la technique des collages. Il publie en 1913 La Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France et en 1919 Dix-Neuf Poèmes élastiques.

II) Après la IGM
La IGM est un traumatisme : horreur des tranchées, nbre de morts considérables, remise en cause des régimes.
A – Le surréalisme
● Naissance : il naît de la révolte de cette civilisation de la destruction et provient du dadaïsme, fondé en 1915 par T. Tzara => excentricité, transgression des codes artistiques,... Il est rejoint par Breton, Aragon, Eluard, Soupault,... Mais il se scinde en raison des tensions au sein du gpe et en 1923, ils rompent ac Tzara et fonde un mvt dissident mais héritier : le surréalisme. En 1924, Breton écrit le 1e Manifeste du Surréalisme et en 1930 le second.

● Principes :
– déf° : « automatisme psychique pur [exprimant] le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tt contrôle exercé par la raison, en dehors de ttes préoccupations esthétique ou morale [...] repose sur la tte-puissance du rêve, sur le jeu désintéressé de la pensée » => act litté s'émancipe de la puissance du cogito : elle décrit une sur-réalité, un au-delà de la maîtrise raisonnable.
– valeurs :
• l'incst, ressource (cadavre exquis...), fait surgir les richesses de l'imagination, fait taire le syst occ de la raison et du logos et libère les désirs = selon Breton « la vie passive de l'intelligence ».
• le rêve est le lieu de révélation de l'incst par excellence. Il ns transporte ds une zone merveilleuse d'effusion poétique.
• l'automatisme : l'artiste tente de donner libre cours à l'automatisme en arrivant à une passivité de la csc pr se libérer de la logique, de la structure et des contraintes de la raison : « les Champs Magnétiques » = rénovation ainsi de l'ecriture poétique à travers nlles images
• l'amour : gd révélateur du désir, de l'eros, de l'instinct. Ttes les œuvres proclament qu'il faut libérer l'érotisme + place importante à la femme (objet du culte esthétique) → sources d 'enrichissement, moyen d'accéder au « moi », à un surnaturel....
• le hasard : analogies, coïncidences => révélateurs du destin ; par ex ds Nadja de Breton, où le hasard semble avoir tissé leur destin.
• La révolution poétique mais aussi pol, ce qui provoque une division : Breton écarte la pol de la poétique (s'encarter=s'embrigader, frein à liberté.... ) alors qu'Aragon et Eluard s'engagent (PCF...).
– écriture :
• l'image : essentielle : permet l'expression de fantasmes (l'incst est analogique) cf Lautréamont: le plus beau serait « une machine à coudre sur une table d'opération au milieu de la jungle ». Pr Freud + Lacan, incst se structure (à l'occasion) comme un langage → rêves: déplacements d'affects d'un objet à un autre, condensation: métonymie + métaphore
• le rejet des anciennes règles de la métrique et de la prosodie : enchaînement d'images surprenantes, libérées de la syntaxe ; chaque vers naît de rapprochements insolites, comme « L'union libre » de Breton (« ma femme aux yeux de savane ») => rejet de la convention matrimoniale et union libre des mots, des images,...
● Les grands surréalistes :
– Breton, le théoricien. 3 recueils : Clair de terre, Le revolver à cheveux blancs et L'amour fou.
– Aragon : réticences envers le surréalisme (écriture automatique) car aime les exploits de la linguistique, la maîtrise de la langue. Auteur engagé, communiste, qui apprécie le roman (genre réprouvé par Breton). 2 recueils : Feu de joie, Le mvt perpétuel.
– Eluard : comme Breton, il explore l'incst mais demeure très attaché au travail de la langue. 3 recueils : Capitale de la douleur, L'amour, la poésie et La vie immédiate.
– Souvent les poèmes s'achèvent sur les yeux comme moyen d'accéder à la surréalité, érotisme ms aussi moyen de se montrer révolutionnaire, effrayer le bgs, pas seulemnt attachement au corps.
– les autres : Desnos, Soupault, Crevel, Prévert, Péret.

B – En marge du surréalisme
D'autres, sans appartenir au mvt, l'ont stimulé ou ont des perspectives convergentes.
● P. Reverdy : le 1e, il utilise l'image (Breton le revendique comme son prédécesseur). Il ne croit cepdt pas à l'écriture automatique et à la culture du sommeil, ni à la fusion optimiste et heureuse du surréalisme ac le reste du monde. Ferraille : « pourquoi s'étendre si longtps ds les plumes de la lumière »
● J. Supervielle a retenu la prédilection pour les images et utilise le rêve, l'imaginaire ; mais il prend ses distances en utilisant une langue claire, classique, ds le sens de la brièveté et de l'exactitude. 2 recueils : Gravitation et Le Forçat Innocent.
● P-J Jouve s'intéresse aux goûts surréalistes pr l'incst, à l'érotisme teinté d'une certaine perversité. Cepdt il se convertit et s'adonne à certains penchants mystiques ; poésie où se mêlent la foi, la psychanalyse, l'érotisme, la cruauté ; par ex « Lamentations au cerf » ds Sueur de Sang. Ambivalence dieu/sexualité.

III) La 2GM
Elle divise les poètes : certains meurent ds les camps (Desnos), d'autres s'adaptent (Cocteau) ou choisissent l'exil (Breton, Saint John Perse), d'autres encore s'engagent littérairement ds le combat (Eluard, Aragon) ou physiquement (Char) => 2 types de comportements.

A – La poésie de la Résistance
Elle prend une importance considérable : le public a besoin de voix libératrices et la forme du poème se prête aux allusions, aux équivoques, qui lui permet d'échapper à la censure jusqu'à un certain point. Circulation des textes interdits à l'oral (apprentissage par cœur). L'amour disparaît de la poésie pour se rencentrer sur la défense de la patrie et de l'humanisme.
Elle s'adresse au plus gd nbre et produit un langage plus direct, plus simple, plus lisible (retour à un certain classicisme). Elle n'est pas novatrice : le rêve, l'imagination, la complexité reculent.
Qques recueils : Poésie et Vérité d'Eluard (« Liberté » : « J'écris ton nom »), Les yeux d'Elsa (= sa femme + la Fr) et la Diane française d'Aragon, Seuls demeurent et Feuillets d'hypnos de Char, publiés après la guerre → coserve la recherche poétique, garde toute la tension....
B.Péret, un surréaliste, met en doute la qlité de cette poésie ds Le déshonneur du poète : poésie de la résistance = célébration de la vérité mais pas forcément une garantie de la qlité et de la recherche poétiques : « la poésie n'a pas à intervenir ds le débat autrement que par son action propre ». → poésie ne doit pas devenir utilitaire, nien pensante, à message...
/° L'Honneur des Poètes d'Aragon et d'Eluard :résistance par la plume

B – L'école de Rochefort
Nom d'un gpe de poètes que la guerre amène à un recentrement sur le quotidien. Ils dénoncent le régime de Vichy, le nazisme, mais en tant qu'hommes. Leurs œuvres parlent au nom de l'exp, où prédominent le lyrisme, la nature, la femme aimée, l'enfance : éternel humain, éternel naturel indépendamment de la guerre.
– René Guy Cadou : Hélène ou le règne végétal.
– G-E Clancier : Une voix et Le paysan céleste (recentrement vers le passé, le biographique)
– E Guillevic : Terraqué (zone où la mer se mêle à la terre) = refus de l'image, description anatomique => refoulement de la guerre. Ex: « les Rocs » → retour à l'experimentation, ms pas forcémént désengagement → travailici au ras des mots, pas forcément de lyrismle, de mataphores, d'images. Langage précis et completms qui suggère d'autres idées...
– ex : Clancier, Une voix, « Vocabulaire » → retour aux fondamentaux, famille , langage, comme moyen de survivre...

IV) L'après-guerre
La 2GM = destruction de l'h par l'h, menace de la bombe atomique, Fr vaincue => pas propice à l'expression poétique => crise de la poésie.
– fin de la poésie de la Résistance, usée apres la Liberation
– fin de la poésie engagée (fin de l'idéal communiste avec Khroutchev)
– fin du surréalisme, de l'imaginaire, du rêve. En rentrant en Fr, Breton tente de ranimer le mvt mais sans succès.
– fin du lyrisme, de la confiance en les sentiments : la notion d'h a été menacée.
3 orientations.

A – La poésie philosophique
Interrogations sur la condition humaine, le sens de l'existence, le néant. Poésie ontologique qui s'accompagne de certains philosophes → phénoménologie, Heidegger.
– J. Tardieu pose des questions ontologiques et métaphysiques à travers la situation quotidienne de l'h ; utilise une gde fantaisie verbale pr échapper au tragique de l'existence : 2 recueils : Monsieur Monsieur, Une voix sans personne.
– R. Char : œuvre très dense et obscure, inspirée d'Héraclite et Heidegger. Tensions ds lesquelles l'ê au monde est enfermé, entre l'immobilité et le départ, l'ombre et la lumière... Il utilise une forme aphoristique, un peu comme une fulguration, l'œuvre poétique en elle-mm est passagère : Fureur et Mystère, Les Matinaux, Le Nu Perdu. Mais aussi poésie des émotions, de la sensualité : « J'aimais ton visage de source raviné par l'orage et le chiffre de ton domaine enserrant mon baiser » in « La compagne du vannier ».
– Y. Bonnefoy : l'ê est habité par la mort (Heidegger), s'éprouve ds sa finitude. Ns sommes imparfaits mais ns devons accepter notre destin sans dieu et c'est ds cette fragilité de l'existence qu'on trouve une beauté. Il faut lutter contre la parole négative que constitue le concept car il ne retient de l'objet que l'essence ; ce qui fait la valeur de la vie c'est la réalité sensible. 3 recueils : Du mvt et de l'immobilité de Douve, l'Arrière-Pays, Ds le leurre du seuil (poésie assez classique ds la métrique).

B – Le choix du monde
Certains poètes exaltent la matérialité du monde, le rapport à la femme, à la nature et renoncent à la métaphysique.
– Saint John Perse : poésie baroque et ample, épique, presque cosmique, nourrie de mots rares, qui ds de longues suites de versets semble vouloir restituer la richesse du monde. Appétit du monde, de la vie ; restitution de gds rythmes de l'univers ; sa poésie célèbre la diversité et la beauté du monde et de la femme. 2 recueils : Vents et Amers.
– Francis Ponge : nvlle pratique de la poésie qui contemple les choses et les cerne de près ; langage net, précis, objectif, proche du réel. Ecriture en prose sur des sujets que l'esthétique conventionnelle décrète non-poétiques (« Le pain », « Le cageot » in Le Parti Pris des choses), l'observation hyperréaliste finit ar engendrer le rêve sur l'objet...
– P. Jaccottet : à l'écoute du monde, il cherche à saisir sa beauté et dvpe des descriptions très fines, des saisons, des beautés fragiles, tous les événements naturels qui passent inaperçus → lieux d'emerveillemen et de recueillement. Forme courte (svt haikus), fragmentée, qui reproduit le réel insaisissable et fragile. 3 recueils : Airs, La semaison, L'Effraie.

C – L'expression des limites : la contestation de la poésie
Ts les poètes du XXe produisent une poésie autotélique mais certains utilisent l'écriture poétique pr détruire la poésie à partir des 60s.
– Henri Michaux : impuissance de la langue à trouver une vérité => invente des mots, pr en trouver qui donne un sens ; ex : « Le Grand Combat » in Qui je fus., « Dimanche à la campagne » ds Lointain Interieur.
– le lettrisme autour d'Isidore Isou qui publie Dix poèmes graves, dix poèmes joyeux. Il cherche à fracasser le lexique et écrit ac des mots qui n'existent pas.
– L'Oulipo, Ouvroir de Littérature Potentielle, se dvpe ds les 60s autour de Queneau, ac Pérec et autres poètes désireux d'introduire systématiquement et scientifiquement des contraintes d'écriture => la contrainte peut générer la création. Oulipo = inventaire de ces contraintes source de poésie. Par ex, J. Roubaud, mathématicien, conçoit son recueil comme un jeu de stratégie : les poèmes sont numérotés et correspondent à un pion du jeu de go dt les relations st précisées au début de l'ouvrage. Il écrit aussi Trente-et-un au cube (31 poèmes de 31 vers de 31 syllabes).
– Denis Roche : il multiplie les ratures, les coupures, les étrangetés typographiques, les notes et les rappels. Le Mécrit est son dernier recueil ; « mécrire », c'est amener la production poétique jusqu'à sa mort (mort du sens, de poème, de la langue).

D – La francopohonie
La poésie peut aussi affirmer une identité culturelle,par exemple la négritude, autour d'Aimé Césaire (martiniquais) et Sedar Senghor (sénégalais), qui forgent le terme ds les 30s. Ils cherchent à faire vivre les valeurs des peuples noirs et se revendiquent comme noirs en face du Blanc, dans la fierté. 2 recueils importants : Cahier d'un retour au pays natal de Césaire et Chants d'ombre de Senghor.
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Message  LucieDali Mer 15 Sep - 19:31

C'est les cours de qui déja ?
Et c'est ceux de notre prof de Français ? C'est génial !
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Message  LucieDali Mer 15 Sep - 19:32

C'est les cours de qui déja ?
Et c'est ceux de notre prof de Français ? C'est génial !
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Message  Florie Mer 15 Sep - 20:58

cours de guizard mon parrain me les a filé, il les a eu d'une khâgne quand lui-même était en hypokhâgne, car guizard avait le pied dans le plâtre et la remplaçante était pas terrible
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Message  Charlotte Jeu 16 Sep - 16:46

La vache, merci Florie !! Quand tu vois ça tu te dis : ok. Maintenant, faut l'apprendre -_- Je sais pas si la prof va apprécier qu'on réponde à toutes ses questions d'avances XD non je rigole, et puis ce serait un miracle si on apprenait les cours avant de les faire avec elle^^
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Message  Joséphine Ven 8 Oct - 17:20

Ô joie, de la lecture. Blague à part, vu que j'avais pas rattrapé les cours sur la poésie antique, ça m'arrange pas mal ! Merci !
(Et bonnes révisions. Qu'est-ce qu'on rigole en hypokhâgne.)
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